photo issue du site: http://bascanal.fr/regards-sur-nos-assiettes/
Oui à une nouvelle agriculture, loin de la PAC qui distribue des subventions permettant à quelques uns de survivre alors qu'elle détruit en même temps le monde agricole. Il y a bien plus d'emplois perdus dans ce secteur que dans n'importe quel autre.
Une autre façon de faire est possible et elle est déjà mise en oeuvre dans nos campagnes. Le principe est de faire confiance à la terre et de la respecter. Rechercher les semences qui résistent et s'adaptent à leur environnement naturel, de faire moins mais meilleur, de travailler en local et de se nourrir en local... Cette nouvelle façon de travailler s'appuie autant sur les savoirs modernes que sur ceux ancestraux qui ont été trop négligés ces dernières décennies. La diversité a disparu de nos campagnes à coup de programmes agricoles justifiés par le besoin de nourrir rapidement une population affaiblie par la Guerre. Ces programmes auraient pu suivre d'autres voies à partir des années 70, mais la grande distribution ne l'a pas entendu de cette oreille.
Aujourd'hui, nos besoins sont clairs : manger sain et protéger la terre, unique source de notre survie. Cela passe par la diversité des agricultures locales, telle qu'elle a toujours était pratiquée dans nos campagnes, avant que l'on décide d'implanter les poules ici, les cochons là et le blé ailleurs. Aujourd'hui, certains s'attachent plus à produire suffisamment pour bien vivre qu'à courrir après la croissance. Un mouvement est né autour des agriculteurs, des éleveurs, de certains distributeurs, de collectivités territoriales, qui souhaitent bien nous nourrir et qui réapprend à nos enfants le bon goût. Pour vous convaincre, aller voir le documentaire de Pierre Beccu, Regards sur nos assiettes.
L'Alternative Crédible soutient ce mouvement, et bien d'autres : celui des semences, celui de la permaculture, qui donneront lieu à d'autres articles prochainement. Si vous maîtriser ces sujets, n'hésitez pas à enrichir notre site..
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La Révolution se fera avec nos fourchettes.
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Henriane Jego